bateau amorçoir

Bateau amorçoir

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Suite à notre correspondance avec de nombreux  pêcheurs voulant réaliser un 
bateau amorçoir, nous avons pensé avec l'un d'eux (Christophe JOUVENET), 
inclure une page à ce sujet. Les commentaires qui suivent sont les siens. Les photos 
de son travail ont été prises par lui-même. 


Aujourd'hui les pêcheurs ont de moins en moins de temps pour prendre des poissons de plus en plus méfiants. Il faut donc mettre toutes les chances de son coté et pêcher les carpes là où elles se trouvent. Ceci nous oblige parfois à allez les chercher à des distances difficiles à amorcer ou dans des endroits difficiles d'accès proches d'obstacles et c'est la que le bateau amorçoir est d'un grand secours. Il permet à la fois de déposer les lignes ou l'on veut avec une bonne présentation et surtout faire des amorçages précis autour de l'appât notamment de petites graines comme le chènevis qu'il est impossible de lancer très loin Aujourd'hui, il existe dans le commerce ce type de produit dont les plus connus sont l'anatec et le carpcatcher mais les prix vont de 700€ à 1500€ suivant les options. Lien vers un site commercial

Fasse à ces prix j'ai préféré me lancer dans la réalisation d'un bateau amorçoir maison. Ce projet peut paraître ambitieux mais pour vous rassurer avant ça je n'avais jamais fait de modélisme ni même utiliser de produit tel que fibre de verre et résine. Pour les formes je me suis inspirer des bateaux du commerce et pour la partie radiocommande je me suis fait assister par des modélistes passionnés.


La forme en plâtre


La coque :
Pour la coque, j'ai décidé de la fabriquer en résine et fibre de verre car je pensais que ce serait plus facile que le travail du bois Pour fabriquer la coque il faut d'abord réaliser la matrice Il faut commencer par réaliser la matrice. Pour ma part j'ai choisi de la réaliser en plâtre mais on peut utiliser d'autre support comme la mousse polyuréthane mais il est difficile de la trouver d'une épaisseur proche de celle de la coque La matrice mesure pour cote extérieure 80*50*19, elle a était directement travaillée dans la masse (en évitant les contres dépouilles et les faces à angle droit) en essayant de la faire le plus symétrique possible. Je suis parti sur une forme de catamaran car c'est plus stable et plus facile à équilibrer qu'un mono coque. La partie centrale est équipée d'une quille pour pouvoir descendre l'hélice le plus profondément possible sous l'eau ce qui permet d'avoir plus de propulsion et moins de bruit. Normalement, quand on veut réaliser une coque en résine et fibre de verre on ne travaille pas a l'extérieur du moule on devrait réaliser un contre moule qui lui servirait à réaliser les coques avec une meilleure finition de la partie extérieure du bateau mais n'ayant pas spécialement envie de refaire un contre moule j'ai travaille à l'extérieure



La coque juste démoulée


Lors de la phase de la réalisation de la coque, il faut travailler dans un endroit relativement chaud et ventilé et utiliser de préférence des gants et un masque car cette manipulation est toxique. Sur les photos, on voit que la coque n'a pas reçu de gelcoat mais lors des tests d'étanchéité des micros fuites sont apparues dans toute la coque le gelcoat et alors la seule solution pour la rendre complètement étanche. Remarque : si on applique directement les produits sur le moule en plâtre il faudra défoncer le moule pour récupérer la coque. Si comme moi on veut récupérer le moule pour fabriquer d'autres coques il y a deux solutions préparer le moule en le recouvrant de G4 ou filmer le moule avec du film à emballer les fleurs qui est lisse et qui résiste à la résine (solution nettement plus économique)



Voici un autre site fort sympathique et bien fait où vous trouverez une autre réalisation avec son plan

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